vendredi 4 mars 2011

Panipat, un petit village peuplé d'irréductibles


Je suis reste à Delhi, les trois premiers jours ou je ;e suis occupe en allant au siège de la compagnie pour rencontrer les différentes personnes qui travaillent ici afin de mieux cerner la situation dans le pays de manière générale et de prendre contact avec les personnes que je serais amené à recontacter pour mon job par la suite.

Apres ces trois premiers jours je suis parti pour Panipat, 90km plus au Nord, entre 3 et 5h de route d'après les locaux! ( Premier réflexe à adopter en Inde, compter les distances en heures, et non en kilomètres, cela évitera les mauvaises surprises!). je devais avoir un taxi pilote de rallye parce que en un peu plus de deux heures, j'étais arrivé dans le meilleur hôtel de la ville. C'est là que je resterais le temps de trouver un logement à moi. Le meilleur hôtel de la ville, c'est facile parce que c'est presque le seul ( En tout cas dans le sens occidental du mot hôtel!).
C'est en tout cas une structure plutôt rassurante comparé au monde extérieur qui ne ressemble en rien à ce que j'avais l'habitude de côtoyer en France.
Panipat est (à l'échelle indienne) un tout petit village qui ne compte que environ 500 000 habitants, plus gros que Toulouse donc qui est quand même la quatrième ville la plus peuplée de chez nous.

La première chose que j'ai perçu dans ce village c'est que la rue c'est la jungle. 

Je m'explique : A Delhi, c'est le bordel dans la rue, tout le monde double tout le monde et ce, de n'importe quel coté. Les piétons traversent n'importe ou, les vélos sont surchargés et traînent des remorques qui débordent de partout, et les calèches tirées par des vaches ou des ânes circulent sur les mêmes voies que tout le monde. Mais au moins, tout ce petit monde circule dans le même sens car les boulevards sont à sens uniques et de grandes barrières empêchent les changements de directions sauvages. Il n'empêche que cela n'en demeure pas moins une expérience!
Et bien à Panipat, toutes ces premières règles sont toujours vraies, mais les rues sont bien plus petites, on circule dans tous les sens. En plus de ça, toutes les rues sont bordées par des magasins échoppes ouvertes qui entassent devant leur étal tous les déchets de la semaine, ou les matières premières, ou pleins d'autres choses encore qui font de la circulation, un vrai parcours du combattant! 
Comme le trajet entre la ville et la centrale est plutôt long, j'ai le temps d'admirer tout ça, et l'ennui n'est pas possible ici. Il y a toujours un petit truc qui nous parait sur-réaliste ou inimaginable. Et bien en Inde, si!

Pour un petit village c'est plutôt vivant et animé. Pour preuve, mon hôtel étant d'un standing formidable (*ironie*), et bien tout le gratin de Panipat (et non le gratin cairote) y organise des réceptions, banquets de mariages et autres évènements. Il y en a entre un et deux par soirs, et comme l'isolation phonique n'était pas dans le cahier des charges lors de la construction du bâtiment, j'ai le plaisir de profiter des derniers sons Hindis à la mode (ce qui est assez insupportable il faut bien le reconnaître) ou alors à des groupes de musiques traditionnels avec leur tambours et trompettes, (ce qui est plus charmant!).

P.S, les photos suivront plus tard...

2 commentaires:

  1. Au vu de tes peripeties, il serait bon de ne pas abuser de ton permis international meme avec une bonne assurance!!!si tu ne veux pas rster plusieurs mois supplementaires en Inde à l'abri de l'exterieur............

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  2. Hello, Frédéric !
    ça décoiffe, on dirait, l'Inde...... on a bien du mal à imaginer cette réalité, vu d'ici !
    plein de bonnes choses pour ton adaptation, mais je fais confiance en tes capacités de communication !
    gros bisous, et au plaisir de lire tes nouvelles bien sympas !
    Agnès

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